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L'eau dans les Hautes Chaumes du Forez

C’est énoncer une grande banalité mais, par la même occasion, une grande vérité, que d’ouvrir le livret en précisant que l’eau est comme l’air, un élément capital à la vie quels que soient le lieu ou l’époque considérés.

Les premières civilisations, notamment celles du croissant fertile oriental ou de la vallée du Nil ont su tirer parti de l’eau pour leurs cultures, leur bien-être ou leur artisanat. La Grèce puis l’Empire romain ont ensuite poussé et développé encore plus la conduite, la distribution et les ouvrages d’art liés à l’eau.

Au Moyen Âge, les moines cisterciens ont repris le flambeau et intégré le savoir hydraulique dans leurs compétences.

Pour le prospecteur archéologique, sur le terrain, l’absence de vestiges anciens est généralement, liée à l’absence d’eau.

Pour nous, héritiers et acteurs d'une profusion souvent mal gérée, l'eau commence a devenir une denrée rare et recherchée. Elle sera sans doute, dans les années à venir l'objet de toute les convoitises.

Dans le cadre des Hautes Chaumes où le confort ne paraît pas avoir été une préoccupation primordiale, trois besoins liés à l’eau ont été identifiés.

Le premier a trait aux activités domestiques : la cuisine et la préparation des repas, la boisson, la toilette.

Vient ensuite l’activité consacrée à l’élevage et au pastoralisme. Elle a des exigences particulières : le nettoyage des lieux de stabulation, la fabrication des fromages, l’irrigation, le fumage des prairies et  l’abreuvage.

Le dernier usage est celui de l’utilisation de la force hydraulique, devenue de plus en plus importante au fil du temps. La collecte et l'usage avaient pour destination des bâtiments installés dans une zone dont l’altitude est inférieure. Le massif était le fournisseur direct de nombreux moulins et scieries.

Ce sont ces domaines sont développés dans le livret.

Prix : 10 € + 7€ en cas d'envoi sous pli

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